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Eau blanche

Eau rassemblant les eaux de lavage des laiteries et des salles de traite, contenant les différents détergents utilisés ainsi que des résidus de lait.

Source : d'après Wikipédia.
Eau d'irrigation

Eau qui est appliquée sur les sols afin d'augmenter leur contenu en eau et de pourvoir à la croissance normale des plantes.

Source : d'après Eurostat.
Eau de mer

Eau des océans et des mers, caractérisée par une salinité et une densité plus élevées que celles de l'eau douce.

Source : d'après Agence de l'eau Adour-Garonne.
Eau de ruissellement

Eau de pluie s'écoulant sur la surface du sol.

Source : d'après BRGM.
Eau de source

Selon le décret 89-369 du 6 juin 1989, eau d'origine souterraine microbiologiquement saine et protégée contre les risques de pollution, apte à la consommation humaine sans traitement ni adjonction autres, qu'une séparation des éléments instables et d'une sédimentation des matières en suspension par décantation ou filtration et (ou) d'une incorporation de gaz carbonique. Elle doit être autorisée par arrêté préfectoral.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Eau domaniale

Portion de cours d'eau classée dans le domaine public de l'État, dont l'entretien lui incombe mais qui peut être délégué aux régions ou départements.

Source : d'après Forêt privée française.
Eau domestique

Eau utilisée par l'homme pour ses besoins domestiques (cuisine, toilettes, salles de bain, etc.).

Source : d'après BRGM.
Eau douce

Eau que sa faible teneur en sels rend apte au captage destiné à diverses utilisations, en particulier à l'irrigation et à l'alimentation humaine. Les limites de teneurs en sels entre eau douce, eau saumâtre et eau salée ne sont pas fixées avec rigueur et peuvent varier suivant les législations. Cependant les eaux marines ont des teneurs en sels allant en général de 10 à 38 g/l suivant les arrivées d'eau douce par les fleuves, mais présentent parfois des teneurs beaucoup plus élevées, comme en Mer Morte (jusqu'à 260 g/l).

Source : d'après UNESCO.
Eau embouteillée

Eau regroupant les eaux de sources et les eaux minérales, chacune ayant des exigences réglementaires spécifiques définies dans le Code de la santé publique.

Source : d'après Agence régionale de santé de Bretagne.
Eau industrielle

Eau utilisée dans le cadre d'une installation industrielle (eau de procédé, de refroidissement).

Source : d'après BRGM.
Eau internationale

Espace maritime n'appartenant pas un État an particulier. En tant que tel, il n'est soumis à aucune juridiction nationale et relève de la communauté internationale. Les eaux internationales représentent les deux tiers de la surface océanique terrestre.

Source : d'après Ifremer.
Eau minérale

Selon le décret 89-369 du 6 juin 1989, eau possédant un ensemble de caractéristiques qui sont de nature à lui apporter ses propriétés favorables à la santé. Elle témoigne, dans le cadre des fluctuations naturelles connues, d'une stabilité de ses caractéristiques essentielles, notamment de composition et de température à l'émergence, qui n'est pas affectée par le débit de l'eau prélevée.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Eau non domaniale

Portion de cours d'eau non classée dans le domaine public de l'État. Sont considérés comme privés les cours d'eau qui ne sont ni navigables, ni flottables, les ruisseaux, les torrents ou les petites rivières.

Source : d'après Forêt Privée Française.
Eau parasite

Eau peu ou pas polluée pénétrant dans les réseaux d'égouts. Elle perturbe fortement le fonctionnement des stations d'épuration.

Source : d'après Ifremer.
Eau pluviale

Eau qui, après avoir touché le sol ou une surface, ruisselle sur les surfaces la réceptionnant. Les eaux pluviales sont généralement issues des eaux de pluie, mais aussi des eaux provenant de la fonte des neiges, de la grêle ou de la glace tombant ou se formant naturellement sur une propriété, ainsi que les eaux d'infiltration.

Source : d'après Réseau partenarial des données sur l'eau en Poitou-Charentes.
Eau potable

Eau propre à la consommation, ne contenant aucun germe pathogène. L'eau prélevée directement dans le sol ne peut pas toujours être bue telle que. Elle doit être contrôlée et éventuellement purifiée avant d'être distribuée chez l'usager.

Source : d'après Agence de l'eau Adour-Garonne.
Eau recyclée

Eau ayant été soumise à un traitement des eaux usées et livrée à un utilisateur en tant qu'eaux usées récupérées. Il s'agit de la fourniture directe d'effluents traités à l'utilisateur. Les eaux usées rejetées dans un cours d'eau et utilisées en aval ne sont pas prises en considération, pas plus que le recyclage au sein de sites industriels.

Source : d'après Eurostat.
Eau rejetée

Quantité d'eau (en m3) ou de substances (en kg DBO/jour ou comparable) ajoutée/lessivée dans un cours d'eau à partir d'une source ponctuelle ou diffuse.

Source : d'après Eurostat.
Eau restituée
Eau prélevée sur une source d'eau douce et rejetée dans les eaux douces sans ou avant utilisation, principalement dans le cadre d'activités minières ou de construction. Les rejets dans la mer ne sont pas pris en considération.
Source : d'après Eurostat.
Eau saumâtre

Eau dont la teneur en sels est sensiblement inférieure à celle de l'eau de mer.

Source : d'après Unesco.
Eau stagnante

Eau immobile dans certaines parties d'un cours d'eau, d'un lac ou d'une autre formation aquatique.

Source : d'après Unesco.
Eau verte

Eau contenue dans le sol disponible pour les plantes.

Source : d'après Onema.
Eau virtuelle
Source : d'après UNESCO.
Eaux brutes

Eaux superficielles ou souterraines telles qu'elles se présentent dans le milieu naturel avant d'avoir été traitée en vue d'un usage. Ce sont des eaux usées non traitées.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Eaux claires parasites

Eaux non chargées en pollution, présentes en permanence dans les réseaux d'assainissement public . Ces eaux sont d'origine naturelle (captage de sources, drainage de nappes, fossés, inondations de réseaux ou de postes de refoulement, etc. ) ou artificielle (fontaines, drainage de bâtiments, eaux de refroidissement, rejet de pompe à chaleur, de climatisation, etc. ). Elles présentent l'inconvénient de diluer les effluents d'eaux usées et de réduire la capacité de transport disponible dans les réseaux d'assainissement et les stations d'épuration.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Eaux côtières

Eaux de surface situées entre la ligne de base servant pour la mesure de la largeur des eaux territoriales et une distance d'un mille marin.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Eaux de baignade

Eaux de surface terrestres ou parties de celles-ci (zone d'un plan d'eau,...), courantes ou stagnantes, et eaux marines, dans lesquelles la baignade est expressément autorisée par les autorités compétentes dans la mesure où elles satisfont à des normes européennes, et n'est pas interdite et habituellement pratiquée par un nombre important de baigneurs.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Eaux de désalinisation

Volume total d'eau obtenu par désalinisation.

Source : d'après Eurostat.
Eaux de refroidissement
Eaux utilisées pour absorber et transférer la chaleur. On distingue habituellement deux catégories d'eaux de refroidissement: celles qui servent à la production d'électricité dans les centrales thermiques et celles qui sont utilisées dans d'autres processus industriels.
Source : d'après Eurostat.
Eaux de surface

Toutes les eaux qui s'écoulent ou qui stagnent à la surface de l'écorce terrestre (lithosphère). Les eaux de surface comprennent les eaux de surface continentales (cours d'eau, plans d'eau, canaux, réservoirs), à l'exception des eaux souterraines, et les eaux littorales (eaux côtières et eaux de transition).

Source : d'après Onema.
Eaux de transition

Eaux de surface situées à proximité des embouchures de rivières ou de fleuves, qui sont partiellement salines en raison de leur proximité des eaux côtières mais qui restent fondamentalement influencées par des courants d'eau douce.

Source : d'après Onema.
Eaux intérieures

Toutes les eaux stagnantes et les eaux courantes à la surface du sol ainsi que toutes les eaux souterraines, et ceci en amont de la ligne de base servant pour la délimitation des eaux territoriales.

Source : d'après Onema.
Eaux profondes
Expression utilisée pour désigner les aires qui, de façon naturelle (parcs conchylicoles) ou artificielle (ports), ne se découvrent pas à marée basse.
Source : d'après Ifremer.
Eaux résiduaires

Désignent les eaux usées.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Eaux souterraines

Toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol en contact direct avec le sol ou le sous-sol et qui transitent plus ou moins rapidement (jour, mois, année, siècle, millénaire) dans les fissures et les pores du sol en milieu saturé ou non.

Source : d'après Onema.
Eaux territoriales

Zone de mer adjacente sur laquelle s'exerce la souveraineté de l'Etat côtier au-delà de son territoire et de ses eaux intérieures (largeur maximale : 12 milles marins soit 22,2 km à partir de la ligne de base).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Eaux usées

Eaux ayant été utilisées par l'homme. On distingue généralement les eaux usées d'origine domestique, industrielle ou agricole. Ces eaux sont rejetées dans le milieu naturel directement ou par l'intermédiaire de système de collecte avec ou sans traitement. On parle également d'eaux résiduaires.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Eaux usées domestiques

Eaux usées des établissements et services résidentiels qui proviennent principalement d'activités et d'usages humains domestiques.

Source : d'après Eurostat.
Eaux usées industrielles

Eaux qui sont rejetées ou produites au cours de processus de production industrielle et qui n'ont pas de valeur immédiate pour ces processus. Dans les cas où des systèmes de recyclage de l'eau existent, les eaux usées industrielles correspondent au volume d'eau finalement rejeté par ces circuits. Pour satisfaire aux normes de qualité requises en vue d'un éventuel rejet dans les égouts publics, il est entendu que ces eaux sont soumises à un traitement sur site. Pour les besoins du présent questionnaire, les eaux de refroidissement ne sont pas considérées comme des eaux usées industrielles. Les eaux usées sanitaires et les eaux pluviales collectées sur les terrains industriels sont également exclues de la présente catégorie.

Source : d'après Eurostat.
Eaux usées non traitées

Eaux usées rejetées dans le milieu naturel sans traitement.

Source : d'après Eurostat.
Eaux usées produites

Somme des eaux polluées par l'ajout de déchets ou de chaleur (exprimée en mètres cubes - m3) et des substances (pollution en kg DBO/jour ou comparable) ajoutées aux eaux usées. Ces eaux peuvent être issues d'une utilisation domestique (eaux usées et bains, des sanitaires, de la cuisson, etc.) ou industrielle.

Source : d'après Eurostat.
Eaux usées traitées

Eaux usées rejetées par une station d'épuration (appelées également effluents). Les installations de traitement englobent les stations d'épuration des eaux usées urbaines, les autres stations de traitement des eaux usées et les stations autonomes.

Source : d'après Eurostat.
Eaux usées urbaines

Eaux usées domestiques ou mélange des eaux usées domestiques et des eaux usées industrielles et/ou des eaux de ruissellement.

Source : d'après Eurostat.
Eaux vannes

Terme désignant les effluents bruts des égouts publics ou privés.

Source : d'après Ifremer.
Ecailles
Plaques osseuses ou cornées disposées en rangées chevauchantes sur le corps des poissons, l'extrémité arrière libre d'une écaille recouvrant l'extrémité avant attachée de l'écaille située derrière elle. Chez un certain nombre d'espèces, les écailles sont épaissies et forment de véritables plaques osseuses. Chez d'autres, en revanche, elles sont menues (anguilles). Un poisson d'une espèce donnée garde toute sa vie le même nombre d'écailles. Son vieillissement ne provoque pas l'augmentation du nombre d'écailles, mais une croissance des écailles elles-mêmes. Les écailles recouvrent la totalité du corps du poisson (sauf les nageoires). Elles sont totalement recouvertes par une peau très fine et fragile.
Source : d'après Ifremer.
Echange de Données Informatisé pour LABOratoire (EDILABO)

Terme générique définissant la démarche de spécification du Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) relative à l'Échange de données informatisé entre commanditaires et prestataires (préleveurs et laboratoires d'analyses) du domaine de l'eau.

Source : d'après Onema et OIEau.
Echange nappe rivière

Echange d'eau dans un sens ou dans l'autre entre une nappe et un cours d'eau. Suivant le niveau de la ligne d'eau, et les saisons, la nappe alimente le cours d'eau ou est alimentée par celui-ci, notamment lors des inondations. Dans le cas de karst ces relations sont importantes et localisées.

Source : d'après Onema.
Echantillonnage

Procédé utilisé pour choisir un échantillon de quelque chose au sein d'un ensemble.

Source : d'après Larousse.
Echelle limnimétrique
Règle graduée permettant d'apprécier directement la cote du niveau de l'eau dans un réservoir, un cours d'eau, etc.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Echinoderme

Animal marin caractérisé par une symétrie radiaire d'ordre cinq, protégé, selon les espèces, par des spicules calcaires ou plaques calcifiées plus ou moins développés. Les échinodermes regroupent les astéries (étoiles de mer), les crinoïdes (lys de mer), les oursins, les holothuries (bêches de mer ou concombres de mer) et les ophiures. Ils sont pourvus de « pieds » tubulaires et sont capables de se déplacer (très) lentement.

Source : d'après le Ministère chargé de l'agriculture et OIEau.
Ecluse

Sas limité des deux côtés par les bajoyers (murs) et, à l'avant et à l'arrière, par des portes permettant le passage entre deux niveaux d'eau différents.

Source : d'après Agence de l'eau Adour-Garonne.
Eclusée
Volume d'eau lâchée à partir d'un ouvrage hydraulique (ouverture d'une porte d'écluse, turbinage d'eau stockée dans un barrage réservoir...) et se traduisant par des variations de débits brusques et artificiels.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Ecobilan

Outil d'évaluation des impacts environnementaux (consommation de matières et d'énergies, émissions dans l'air et dans l'eau, déchets), prenant en compte l'ensemble du cycle de vie des produits, de leur fabrication à leur élimination finale. L'écobilan fournit des éléments d'aide à la décision pour les politiques publiques (choix de filières de valorisation, critères d'écolabellisation des produits, etc.) ou industrielles (choix de conception et d'amélioration des produits, par exemple).

Source : d'après Ademe.
Ecocitoyenneté

Comportement individuel ou collectif consistant à observer les principes et les règles destinées à préserver l'environnement.

Source : d'après Larousse.
Ecologie

Science des interactions entre les organismes vivants (l'homme y compris) et le milieu, et des organismes vivants entre eux.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse.
Economie d'eau

Ensemble des actions menées pour lutter contre le gaspillage de l'eau, de son prélèvement jusqu'à son utilisation. Un des objectifs de l'économie d'eau est l'utilisation de l'eau de manière rationnelle.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse..
Economie de l'eau

Branche de l'économie qui traite d'un point de vue théorique des relations entre les sociétés humaines et l'eau, notamment dans le cadre des politiques économiques relatives à l'eau, tant sur sa consommation que son utilisation et sa tarification.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie.
Economie de l'environnement

Branche de l'économie qui traite d'un point de vue théorique des relations entre les sociétés humaines et l'environnement, notamment dans le cadre des politiques économiques environnementales.

Source : d'après Patrice Dumas (économiste).
Ecoproduit

Produit qui génère moins d'impact sur l'environnement tout au long de son cycle de vie que d'autres produits d'usage similaire. La notion d'écoproduit est ainsi une notion relative.

Source : d'après Ademe.
Ecorégion

Entité géographique présentant une homogénéité des caractéristiques géologiques, climatiques et topographiques, et par conséquent une homogénéité supposée du fonctionnement écologique. Classiquement utilisée pour les écosystèmes terrestres et la compréhension des associations de végétation, les écorégions peuvent être appliquées aux écosystèmes aquatiques, on parle alors d'hydroécorégions.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Ecosystème

Ensemble des êtres vivants (la biocénose), des éléments non vivants et des conditions climatiques et géologiques (le biotope) qui sont liés et interagissent entre eux et qui constitue une unité fonctionnelle de base en écologie. L'écosystème d'un milieu aquatique est décrit généralement par : les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit et des berges, les caractéristiques du bassin versant, le régime hydraulique, et la physico-chimie de l'eau.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Ecosystème aquatique

Ecosystème spécifique des milieux aquatiques décrit généralement par : les êtres vivants qui en font partie, la nature du lit et des berges, les caractéristiques du bassin versant, le régime hydraulique, et les propriétés physico-chimiques de l'eau.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement.
Ecotaxe

Taxe qui s'applique, en vertu d'un principe « le pollueur paye la pollution qu'il génère », aux actions générant des dommages environnementaux. L'écotaxe vise à limiter ces actions et à en atténuer ou réparer certains effets.

Source : d'après Wikipédia.
Ecotone
Zone de transition à la frontière de deux écosystèmes. Ces milieux sont d'une importance capitale pour la biodiversité car ils sont très particuliers : les berges d'un cours d'eau, les zones humides, les lisières forestières constituent des écotones.
Source : d'après Onema.
Ecotoxicité

Capacité d'une substance, du fait de sa toxicité, de produire des effets nuisibles ou incommodants pour des micro-organismes, des animaux, des plantes, ou pour l'homme par le biais de l'environnement.

Source : d'après BRGM.
Ecotoxicologie

Science qui étudie l'impact des substances chimiques sur les écosystèmes. Elle prend en compte d'une part le devenir des substances dans l'environnement (phénomènes de dégradation biotique et abiotique) et d'autre part les effets toxiques ou l'écotoxicité des substances, et les mécanismes par lesquels s'effectue la pollution de la biosphère.

Source : d'après BRGM.
Ecotoxicologie Microbienne (EcotoxicoMic )

Science qui étudie les conséquences écologiques de pollutions physiques, chimiques  ou biologiques à l'échelle des communautés microbiennes et sur les nombreuses fonctions qu'elles assurent dans les écosystèmes, ainsi que le  rôle  des  microorganismes  dans  la  dynamique  des  polluants  (source,  transfert,  dégradation, transformation). L'écotoxicologie mMicrobienne (EcotoxicoMic) est une science en émergence qui répond à une forte demande politique et sociétale en relation avec des préoccupations environnementales (dépollution, indicateurs de l'état d'un écosystème) et de santé publique.

Source : d’après CNRS.
EcotoxicoMic - see "Ecotoxicologie Microbienne "
Ecoulement

Fait pour un fluide de se déplacer en suivant un itinéraire préférentiel.

Source : d'après Ifremer.
Ecrêtement de crue

Action visant à diminuer le débit maximum de la rivière pendant une crue. Certains barrages sont spécifiquement conçus à cet effet.

Source : d'après Comité français des barrages et réservoirs.
EDI - see "Échange de Données Informatisé"
EDILABO - see "Echange de Données Informatisé pour LABOratoire"
Effet de serre
Echauffement de l'atmosphère terrestre causé par la présence de certains gaz qui retiennent la chaleur (dont la vapeur d'eau, le dioxyde de carbone et le méthane). Ces gaz absorbent les rayons émis par la Terre, retardant de ce fait la déperdition d'énergie du système atmosphérique vers l'espace. L'effet de serre est un phénomène atmosphérique naturel depuis des millions d'années et permet de maintenir la Terre à une température suffisante pour que les êtres humains puissent y vivre.
Source : d'après Ifremer.
Effet revenu

Influence du revenu sur une donnée. Par exemple, les personnes plus riches ont généralement un consentement à payer plus important que les personnes plus pauvres.

Source : d'après Patrice Dumas (économiste).
Effluent

Eau usée ou déchet liquide rejeté dans le milieu par une source de pollution, quelle qu'elle soit (industrie, activité agricole, navire, en opération ou non, etc.).

Source : d'après Ifremer.
Effort de pêche
Mesure de l'ensemble des moyens de capture mis en œuvre sur un stock, pendant un intervalle de temps déterminé. Le calcul de l'effort de pêche est le suivant : surface du filet lors d'une pose (exprimé en m²) x temps de pêche (exprimé en heures).
Source : d'après Onema.
Egout

Conduite étanche souterraine qui recueille les eaux usées d'une agglomération et les évacue vers une station d'épuration pour rejoindre ensuite le milieu naturel. L'expression « tout à l'égout » est fausse : tout ne peut pas être rejeté dans les réseaux (solvants, White spirit, …) au risque de perturber le bon fonctionnement de la station d'épuration.

Source : d'après Agence de l'eau Adour-Garonne.
EH - see "Equivalent habitant"
Elagage

Processus biologique naturel d'abandon des branches, ou parfois d'une partie du houppier (descente de cime), afin d'optimiser les ressources et dépenses d'énergie de l'arbre. L'élagage consiste à orienter ou limiter le développement d'un arbre. Dans le cadre de l'entretien régulier d'un cours d'eau, la végétation des rives est régulièrement élaguée ou recepée, sans retirer les souches afin de ne pas déstabiliser les berges.

Source : d'après Wikipédia et Onema.
Elasticité de la demande par rapport au prix
Pourcentage de variation de la consommation d'eau si l'on augmente de 1% le prix du m3. De manière générale, l'élasticité des consommations domestiques d'eau est très faible, car la plupart des utilisations (eau de boisson, hygiène, etc.) sont très peu compressibles. En revanche, la consommation extérieure (arrosage, lavage de voitures, etc.) est beaucoup plus élastique (forte baisse en cas de hausse de prix) car elle satisfait des besoins non essentiels.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Elément de qualité

Vue partielle de l'état des eaux, qui donne lieu à des opérations de contrôle, dont les résultats sont utilisés par un processus d'évaluation pour calculer des indicateurs de qualité. L'élément de qualité est décrit par un paramètre ou un ensemble de paramètres (groupe de paramètres). La liste des éléments de qualité est définie dans l'annexe 5 de la directive cadre sur l'eau, pour l'évaluation de l'état écologique des eaux de surface. Ils comprennent des éléments de qualité biologique (faune - poissons, crustacés - et flore - algues par exemple), des éléments de qualité hydromorphologique (débit, état des rives, largeur du lit, continuité de l'écoulement, etc.) et des éléments de qualité physicochimique généraux (température, oxygène, nutriments, etc.) et chimiques (différentes substances).

Source : d'après Onema.
Elément trace

Se dit d'éléments que l'on retrouve en quantité très faible.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Embâcle
Accumulation hétérogène de bois mort façonnée par les écoulements, entravant plus ou moins le lit et contre lesquels peuvent venir s'accumuler du bois dérivant et des déchets divers. A la fin de chaque période de crue, apparaissent des embâcles. Les embâcles participent à la diversification des écoulements et des habitats.
Source : d'après Onema.
Empreinte en eau

Volume d'eau utilisée à tous les stades de la chaîne de production d'un produit (installation, bien ou service). L'empreinte en eau est également sa « teneur en eau virtuelle ». Par exemple, pour produire une tasse de café, il faut au total 140 litres d'eau ; pour un kilo de bœuf, il en faut 16 m³ (16.000 litres). Au final, l'empreinte en eau est le volume total d'eau (exprimé en litre ou m3) utilisée directement et indirectement dans le cadre d'une activité et de celles qui y sont liées, en ce compris l'eau utilisée dans la chaîne d'approvisionnement.

Source : http://www.unesco.org/water/news/newsletter/212_fr.shtml;http://www.empreinte-de-l-eau.org/index.php?page=files/home (page française du waterfootprint.org ).
Encrêtement des crues
Action consistant à limiter le débit de pointe d'une crue, soit par stockage dans un ouvrage spécifique, soit par extension des zones d'expansion des crues.
Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Endémique
Se dit d'un organisme ou d'un taxon à répartition géographique restreinte et bien définie.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Energie d'un cours d'eau

Energie cinétique d‘une masse d'eau en mouvement. Cette énergie est calculée de la manière suivante : poids volumique de l'eau par le débit Q (en m3.s-1) X pente S. L'énergie potentielle (EP) d'un cours d'eau est l'énergie de ce cours d'eau en crue, calculée pour le débit de plein bord (exprimée en watt.m-1, où Qpb est le débit de plein bord). Pour comparer des cours d'eau de différentes dimensions, on utilise l'énergie potentielle spécifique (EPS), calculée par unité de largeur de la rivière (largeur à plein bord - exprimée en watt.m-2).

Source : d'après Cemagref.
Energie hydraulique

Energie produite par le mouvement de l'eau, sous toutes ses formes (chute d'eau, cours d'eau, courant marin, marée, vague). Ce mouvement peut être utilisé directement, par exemple avec un moulin à eau, ou plus couramment être converti, par exemple en énergie électrique dans une centrale hydroélectrique.

Source : d'après Wikipédia.
Energie marée motrice
Energie de la marée que l'on peut capter en utilisant les courants de marée pour faire tourner des roues ou des turbines. On peut citer comme exemple les moulins à marée existant depuis le Moyen Age, mais aussi l'usine marémotrice de la Rance en Ille-et-Vilaine.
Source : d'après Ifremer.
Energie marémotrice

Energie produite grâce aux mouvements de l'eau créés par les marées.

Source : d'après Wikipédia.
Enneigement artificiel

Production artificielle de neige de culture par le biais d'enneigeurs (ou « canons à neige »). L'enneigement artificiel est utilisé pour assurer un enneigement suffisant des pistes de sports d'hiver, mais suscite des problématiques environnementales.

Source : d'après Wikipédia.
Enquête publique

Démarche administrative par laquelle un organisme public (l'État, une mairie, une collectivité...) invite le public à donner son avis sur un projet d'aménagement. Les avis sont collectés par un Commissaire enquêteur, qui émet ensuite un avis motivé. Cet avis sert ensuite à réaliser une étude d'impact. Les enquêtes publiques sont par définition consultables par le public, et pendant le temps de la consultation, toujours modifiables par les associations et autres groupements publics.

Source : d'après Ifremer.
Entité

Idée générale, abstraction que l'on considère comme une réalité. Une entité est la modélisation d'un objet réel ; il s'agit par exemple d'une « station », d'un « point de prélèvement »... Les dictionnaires de données établis par le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) comportent des entités (ou objets) et des attributs (ou propriétés) associés à des définitions. Une entité peut notamment être traduite physiquement sous la forme d'une table d'une base de données.

Source : d'après Onema et OIEau.
Entité hydrogéologique

Nom générique qui représente un regroupement de systèmes aquifères et de domaines hydrogéologiques.

Source : d'après BRGM.
Entretien des cours d'eau
Ensemble d'actions régulières visant à conserver les potentialités de l'écosystème (biotope, habitat et reproduction des espèces, écoulement des eaux, stabilisation des rives, filtration des eaux), à satisfaire les usages locaux (navigation, loisirs, pêche, paysages,...) et à protéger les infrastructures et les zones urbanisées.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Envasement

Déposition de fins sédiments, constitués de particules de roches et de limon ou d'argile. L'envasement est une forme de sédimentation avec de la vase. Les cours d'eau transportent quelques millions de mètres cubes de sédiments chaque année. Leur dépôt provoque l'envasement de ces cours d'eau, des canaux, et des plans d'eau. Ce phénomène tout à fait naturel est accentué par une topographie plane, de faibles débits, les processus d'érosion, ainsi que par les rejets industriels et urbains.

Source : d'après Onema et Inra.
EPAGE - see "Etablissement public d’aménagement et de gestion des eaux "
Epaississement de boue

Augmentation de la teneur en matière sèche des boues sans modifier le caractère liquide de la boue. L'épaississement de boue peut se faire simplement par voie gravitaire dans un concentrateur ou par des moyens mécaniques (égouttage, flottation ou centrifugation).

Source : d'après Ademe.
Epandage

Action consistant à répandre une matière solide ou liquide sur une surface (effluents d'élevage, amendements, engrais, produits phytosanitaires, boues de station d'épuration, etc.).

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse.
Epandage d'eau usée

Action consistant à répandre des eaux usées chargées en matière organique sur une surface, de manière à les épurer par percolation dans le sol tout en alimentant les sols pauvres en matières organiques.

Source : d'après Ifremer.
Epandage de déjection animale

Action consistant à répandre des déjections animales sur une surface, de manière à la fertiliser. Dans les déjections animales, les effluents bovins sont largement dominants et se présentent surtout sous forme de fumiers. Le lisier concerne une partie des effluents bovins et la quasi-totalité de la production porcine. Les déjections avicoles, ou fientes, dont l'effet fertilisant est puissant, peuvent représenter localement des tonnages importants.

Source : d'après Ifremer et Ademe.
Epandage des boues

Opération qui consiste à répandre des boues (boues d'épuration, de curage,...) à la surface du sol, en vue de leur dégradation biologique par les micro-organismes du sol et/ou de son utilisation par la flore ou la culture présente sur ce sol. La réglementation fixe les règles  applicables à l'épandage des boues issues du traitement des eaux usées. L 'épandage des boues est soumis à autorisation ou à déclaration.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema, Ademe.
EPCI - see "Etablissement public de coopération intercommunale"
Epi

Ouvrage établi suivant un certain angle dans un cours d'eau pour fixer la forme de son lit.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
EPTB - see "Etablissement public territorial de bassin"
Epuration

Action de rendre propre (pur) en éliminant les impuretés présentes. Processus destiné à réduire ou supprimer les éléments polluants dans l'eau. Une station d'épuration (station d'épuration - STEP - ou station de traitement des eaux usées - STEU) est un établissement dans lequel se fait l'épuration des eaux usées. L'épuration peut également être naturelle bien que plus lente (auto-épuration).

Source : d'après Ifremer et ministère chargé de l'environnement.
Equipement hydraulique

Matériel ou infrastructure servant au prélèvement, stockage, traitement, distribution ou transfert d'eau.

Source : d'après Office d'équipement hydraulique de Corse.
Equitox

Quantité de toxicité qui, dans 1 m3 d'eau, immobilise, au bout de 24 heures, 50 % des daphnies (micro-crustacés d'eau douce) présentes.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse.
Equivalent habitant (EH)

Unité d'évaluation de la pollution organique des eaux représentant la quantité de matière organique rejetée par jour et par habitant. Cette unité de mesure permet de comparer facilement des flux de matières polluantes. Parmi les paramètres caractérisant une pollution, celle traitée dans les stations de traitement des eaux usées est quantifiée par l'équivalent- habitant. L'équivalent-habitant est défini, par l'article R2224-6 du Code général des collectivités territoriales, comme la charge organique biodégradable ayant une demande biochimique d'oxygène en cinq jours (DBO5) de 60 grammes d'oxygène par jour.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement.
Erosion

Ensemble des phénomènes qui enlèvent des matériaux à la surface d'une roche ou d'un sol, le plus souvent par la pluie, le vent et les vagues. Elle peut être d'origine physique, chimique voire biologique.

Source : d'après Agence de l'eau Seine-Normandie.
Erosion des berges

Phénomène naturel, généralement provoqué par le courant, participant au transport de la charge solide et à la recharge sédimentaire du cours d'eau. Les érosions de berges sont à l'origine des migrations de méandres, et garantissent le fonctionnement dynamique du cours d'eau. Il existe cependant des érosions de berge d'origine non naturelle : piétinement de la rive par le bétail (affaiblie la berge et supprime la végétation), plantation non adaptée en rive (résineux et peupliers), terriers de ragondins et écrevisses exotiques (surtout clarkii). Ces érosions de berges d'origine non naturelles ont un impact grave sur le fonctionnement du cours d'eau quand il s'agit de linéaires importants.

Source : d'après Onema.
Erosion du sol

Amincissement de la couche arable d'un champ sous l'effet des forces érosives naturelles de l'eau et du vent, ou sous l'effet des activités agricoles, comme le travail du sol. L'érosion du sol abaisse la productivité de la terre et contribue à la pollution des cours d'eau, des terres humides et des lacs adjacents.

Source : d'après Ministère chargé de l'Agriculture de l'Ontario.
Erosion progressive

Mécanisme d'enfoncement du font du lit se propageant vers l'aval. Le point de départ d'une érosion progressive est une intervention, souvent d'origine humaine, provoquant un déficit de matériaux alluvionnaires (construction d'un barrage ou d'un seuil, prélèvements d'alluvions dans le lit mineur).

Source : d'après Cemagref.
Espace alluvial

Terme générique désignant d'une façon générale l'espace construit en fond de vallée par le dépôt des alluvions d'une rivière. Au sens large, il inclue les différents milieux et zonages associés: lit mineur, lit majeur, espace de liberté, annexes, etc.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse.
Espace de liberté d'un cours d'eau

Espace du lit majeur à l'intérieur duquel le ou les chenaux fluviaux assurent des translations latérales permettant la mobilisation des sédiments ainsi que le fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie.
Espace de mobilité d'un cours d'eau

Espace du lit majeur à l'intérieur duquel le lit mineur peut se déplacer, conformément à l'arrêté du 24/01/2001 relatif à l'exploitation des carrières. Le cours d'eau étant un système dynamique, mobile dans l'espace et dans le temps : il se réajuste constamment au gré des fluctuations des débits liquides. Ces réajustements se traduisent par des translations latérales permettant la mobilisation des sédiments ainsi que le fonctionnement des écosystèmes aquatiques et terrestres. L'espace de mobilité correspond à la « divagation » du lit du cours d'eau : c'est-à-dire la zone de localisation potentielle des sinuosités ou des tresses. Les cours d'eau de montagne sont en principe reconnus comme ayant très peu d'espace de mobilité de part et d'autre du lit mineur ; cet espace augmente lorsqu'on s'éloigne de la source, pour devenir très large lorsqu'il correspond aux plaines alluviales des grands fleuves. Les cartes géologiques mettent en évidence les tracés des zones alluviales et sont utiles pour définir l'espace de mobilité des cours d'eau. On parle également d'espace de liberté du cours d'eau.

Source : d'après Cemagref.
Espèce

Ensemble de tous les individus semblables ayant en commun des caractères morphologiques et physiologiques héréditaires et qui sont capables de se reproduire entre eux en engendrant des individus. Des espèces se ressemblant mais incapables de se reproduire entre elles appartiennent au même genre.

Source : d'après Ifremer.
Espèce cible
Espèce sur laquelle le pêcheur a, a priori, décidé de porter son activité de pêche et pour laquelle il a préparé un matériel approprié.
Source : d'après Ifremer.
Espèce d'intérêt communautaire
Espèce en danger ou vulnérable ou rare ou endémique (c'est à dire propre à un territoire bien délimité) mentionnée dans l'annexe II de la directive Habitat et pour lesquelles doivent être désignées des Zones Spéciales de Conservation.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Espèce déterminante
Qualifie les espèces en danger, vulnérables, rares ou remarquables répondant aux cotations mises en place par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) ou extraites des livres rouges publiés nationalement ou régionalement, mais aussi les espèces protégées nationalement, régionalement ou faisant l'objet de réglementations européennes ou internationales lorsqu'elles présentent un intérêt patrimonial réel au regard du contexte national ou régional, ainsi que les espèces ne bénéficiant pas d'un statut de protection ou n'étant pas inscrites dans des listes rouges, mais se trouvant dans des conditions écologiques ou biogéographiques particulières, en limite d'aire ou dont la population est particulièrement exceptionnelle.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Espèce en danger
Se dit d'un taxon lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu'il est confronté à un risque "très élevé" d'extinction à l'état sauvage.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Espèce en danger critique d'extinction
Se dit d'un taxon lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu'il est confronté à un risque « extrêmement élevé » d'extinction à l'état sauvage.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Espèce exotique

Espèce présente, du fait de l'influence de l'homme, dans des zones situées hors de son aire de répartition naturelle et de son aire de dispersion potentielle.

Source : d’après Onema.
Espèce indicatrice
Espèce retenue pour caractériser l'état écologique fonctionnel des cours d'eaux français : la truite commune (fario) pour les milieux salmonicoles (eaux fraîches courantes généralement de montagne ou proches des reliefs), le brochet pour les milieux cyprinicoles (rivières lentes de plaine), et l'ombre ou les cyprinidés d'eaux vives (barbeau, vandoise…) pour les milieux intermédiaires. Ces espèces sont exigeantes et présentes dans tous les milieux naturels en bon état.
Source : d'après Onema.
Espèce invasive

Espèce exotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi naturels parmi lesquels elle s'est établie. Il peut s'agir d'une espèce animale ou d'une espèce végétale.

Source : d'après Wikipédia.
Espèce menacée
Espèce mentionnée dans la Liste Rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), pouvant appartenir aux espèces en danger critique d'extinction, aux espèces en danger ou aux espèces vulnérables.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Espèce native

Espèce qui évolue au sein des zones de son aire de répartition naturelle passée ou présente et de son aire de dispersion potentielle.

Source : d’après Onema.
Espèce prioritaire
Espèce en danger de disparition sur le territoire européen des Etats membres et pour la conservation desquels l'Union européenne porte une responsabilité particulière. Les espèces prioritaires sont signalés par un « * » dans les annexes I et II de la directive Habitats.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Espèce protégée

Espèce végétale ou animale bénéficiant d'un statut de protection légale pour des raisons d'intérêt scientifique ou de nécessité de préservation du patrimoine biologique.

Source : d'après Onema et UICN.
Espèce vulnérable
Espèce dont le passage dans la catégorie des espèces en danger est jugé probable dans un avenir proche en cas de persistance des facteurs qui sont cause de la menace.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Estran
Partie du rivage découvert à marée basse et recouverte à marée haute.
Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Estuaire

Partie terminale d'un fleuve, de forme évasée et où la mer remonte. C'est une zone de mélange entre eaux douces et eaux marines. Ce mélange induit un gradient très important des propriétés physico-chimiques des eaux, variable dans l'espace et dans le temps.

Source : d'après Ifremer.
ET - see "Evapotranspiration"
Etablissement public de coopération intercommunale (EPCI)

Regroupement de communes ayant pour objet l'élaboration de projets communs de développement au sein de périmètres de solidarité. Ces regroupements sont soumis à des règles communes, homogènes et comparables à celles des collectivités locales. Les communautés urbaines, communautés d'agglomération, communautés de communes, syndicats d'agglomération nouvelle, syndicats de communes et syndicats mixtes sont des établissements publics de coopération intercommunale.

Source : d'après Ministère chargé des collectivités locales.
Etablissement public d’aménagement et de gestion des eaux (EPAGE)

Groupement de collectivités territoriales en charge de la maîtrise d'ouvrage locale et de l'animation territoriale dans le domaine de l'eau à l'échelle du bassin versant d'un cours d'eau. L'établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) doit assurer la prévention des inondations et des submersions ainsi que la gestion des cours d'eau non domaniaux.

 

Source : d’après Legifrance.
Etablissement public territorial de bassin (EPTB)

Groupement de collectivités territoriales constitué en vue de faciliter, à l'échelle d'un bassin ou d'un groupement de sous-bassins hydrographiques, la prévention des inondations et la défense contre la mer, la gestion équilibrée de la ressource en eau, ainsi que la préservation et la gestion des zones humides. L'établissement public territorial de bassin (EPTB) peut également contribuer à l'élaboration et au suivi du schéma d'aménagement et de gestion des eaux. Il assure par ailleurs la cohérence de l'activité de maîtrise d'ouvrage des établissements publics d'aménagement et de gestion de l'eau.

Source : d’après Legifrance.
Etage benthique
Espace vertical du domaine benthique marin où les conditions écologiques, fonctions de la situation par rapport au niveau de la mer, sont sensiblement constantes ou varient régulièrement entre deux niveaux critiques marquant les limites de l'étage. Les étages benthiques ont chacun des peuplements caractéristiques et leurs limites sont révélées par un changement de ces peuplements au voisinage des niveaux critiques marquant les conditions limites des étages intéressés.
Source : d'après Ifremer.
Etalonnage
Opération consistant à établir la courbe de tarage d'un appareil d'acquisition de données ne fournissant pas une mesure directe de la grandeur recherchée.
Source : d'après BRGM.
Etang

Plan d'eau d'origine naturelle ou artificielle, de faible profondeur sans stratification thermique stable. Il est alimenté essentiellement par son bassin pluvial, et est généralement caractérisés par une forte productivité végétale et animale (poissons, batraciens, reptiles, oiseaux sédentaires et migrateurs...).

Source : d'après Onema.
Etang d'eau saumâtre

Plan d'eau d'origine naturelle en liaison plus ou moins directe avec la mer et les eaux continentales, ce qui lui confère une salinité comprise approximativement entre 2 et 20 °/°°.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse.
Etat chimique

Appréciation de la qualité d'une eau sur la base des concentrations en polluants incluant notamment les substances prioritaires. L'état chimique comporte deux classes : bon et médiocre. Le bon état chimique d'une eau de surface est atteint lorsque les concentrations en polluants ne dépassent pas les normes de qualité environnementale. Le bon état chimique d'une eau souterraine est atteint lorsque les concentrations de polluants ne montrent pas d'effets d'entrée d'eau salée, ne dépassent pas les normes de qualité et n'empêchent pas d'atteindre les objectifs pour les eaux de surface associées.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Etat des lieux

Au sens de la directive cadre sur l'eau (DCE), analyse d'ensemble du bassin ou groupement de bassins, balayant trois aspects : les caractéristiques du bassin ou groupement de bassins, les incidences des activités humaines sur l'état des eaux, et l'analyse économique de l'utilisation de l'eau. L'état des lieux vise notamment à préparer l'élaboration ultérieure du schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et du programme de mesures par l'évaluation du risque de non-atteinte des objectifs environnementaux des masses d'eau. Les premiers états des lieux ont été adoptés par les comités de bassin et approuvés par les préfets coordonnateurs de bassin en 2004. Ils ont été mis à jour en 2013, pour préparer le deuxième cycle de gestion (2016-2021).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Etat écologique

Appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. Il s'appuie sur ces critères appelés éléments de qualité qui peuvent être de nature biologique (présence d'êtres vivants végétaux et animaux), hydromorphologique ou physico-chimique. L'état écologique comporte cinq classes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais. Pour chaque type de masse d'eau, il se caractérise par un écart aux conditions de références (conditions représentatives d'une eau de surface pas ou très peu influencée par l'activité humaine). Le « très bon » état écologique est défini par de très faibles écarts dus à l'activité humaine par rapport aux conditions de référence du type de masse d'eau considéré. Le « bon » état écologique est défini par de faibles écarts dus à l'activité humaine par rapport aux conditions de référence du type de masse d'eau considéré. Les limites de la classe bon état sont établies sur la base de l'exercice d'interétalonnage.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Etat initial de l'environnement

État d'un site et des milieux avant l'implantation d'une installation industrielle ou d'un aménagement.

Source : d'après Code de l'environnement.
Etat quantitatif

Appréciation de l'équilibre entre, d'une part, les prélèvements et les besoins liés à l'alimentation des eaux de surface, et d'autre part, la recharge naturelle d'une masse d'eau souterraine. L'état quantitatif comporte deux classes : bon et médiocre. Le bon état quantitatif d'une eau souterraine est atteint lorsque les prélèvements ne dépassent pas la capacité de renouvellement de la ressource disponible, compte tenu de la nécessaire alimentation des écosystèmes aquatiques de surface, des sites et zones humides directement dépendants.

Source : d'après BRGM.
Etiage
Période de plus basses eaux des cours d'eau et des nappes souterraines (généralement l'été pour les régimes pluviaux).
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Etude d'impact

Etude dont les modalités, la nécessité et les dénominations suivant l'importance du projet (étude d'impact, notice d'impact) sont fixées par des règles définies dans les décrets (en application de la loi de la protection de la nature du 18 juillet 1976). L'étude d'impact consiste à identifier les facteurs liés à un projet d'aménagement pouvant avoir des effets plus ou moins importants sur l'environnement, permettant ainsi d'en apprécier les conséquences et de définir des mesures correctives. Elle constitue un des éléments nécessaires au dossier de demande d'autorisation d'implantation et d'exploitation des installations projetées et doit notamment figurer dans le dossier d'enquête d'utilité publique s'il y a lieu.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie.
Eutrophisation

Enrichissement excessif des cours d'eau et des plans d'eau en éléments nutritifs, essentiellement le phosphore et l'azote qui constituent un véritable engrais pour les plantes aquatiques. Elle se manifeste par la prolifération excessive des végétaux dont la décomposition provoque une diminution notable de la teneur en oxygène. Il s'en suit, entre autres, une diversité animale et végétale amoindrie et des usages perturbés (alimentation en eau potable, loisirs,...).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Evaporation

Transformation progressive subie par l'eau, passant de l'état liquide à l'état gazeux, grâce à un apport d'énergie (chaleur, soleil,...).

Source : d’après CNRS.
Evapotranspiration (ET)

Phénomène par lequel les végétaux perdent de l'eau sous forme de vapeur transférée vers l'atmosphère.

Source : d'après Ifremer et Wikipédia.
Evapotranspiration réelle moyenne à long terme
Moyenne de l'évapotranspiration réelle sur une longue durée, calculée sur une période d'au moins vingt années consécutives.
Source : d'après Eurostat.
Exploitant d'installation classée
Toute personne, physique ou morale, qui exploite une installation classée (titulaire de l'arrêté d'autorisation), ainsi que celle qui détient ou s'est vu déléguer un pouvoir économique déterminant sur celle-ci, conformément à la loi n° 76/663 du 19 juillet 1976, et le décret n°77/1133 du 21 septembre 1977.
Source : d'après BRGM.
Exploitation agricole

Entreprise (ou partie d'une entreprise) constituée en vue d'une production agricole. Une exploitation agricole est caractérisée par une gestion unique et des moyens de production propres.

Source : d'après Wikipédia.
Exploitation de granulats
Action d'exploiter au sens de tirer profit de l'extraction de granulats.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Externalité

Situation dans laquelle l'action d'un agent économique influe, sans que cela soit son but, sur la situation d'autres agents, alors même que ces derniers n'en sont pas partie prenante: ils n'ont pas été consultés et n'ont reçu (si l'influence est négative) ni versé (si elle est positive) aucune compensation. Une externalité peut être positive ou négative. Elle peut être la conséquence d'un acte de production ou de consommation.

Source : d'après Onema.
Extraction
Action d'extraire les matériaux alluvionnaires (galets, graviers, sables,...) du lit des cours d'eau, vallées et terrasses principalement à des fins d'exploitation (activité économique) ou d'entretien des cours d'eau.
Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Exutoire

Cours d'eau par lequel se déversent vers la partie aval d'un bassin fluvial les eaux d'un lac ou de toute autre zone humide occidentale.

Source : d'après Onema.